Commentaires | Après les quelques jours indispensables pour nous remettre du départ de notre petite équipière et de ses parents, nous quittons la marina de Kusadasi avec pour objectif, le nord de la côte égéenne turque et le détroit des Dardanelles. Notre première navigation nous mène, au moteur, dans le petit mouillage désert de Kormen Adasi où nous profitons des 2 sources d'eau (ou de gaz ?) très chaudes pour soigner nos rhumatismes... Après une nuit calme, malgré un vent assez fort, nous reprenons la route vers la sortie de la baie de Kusadasi jusqu'au mouillage de Nerkis Limani où, lors de notre ballade à terre, nous rencontrons un pâtre (turc, pas grec !!!) qui nous offre le thé au milieu de son troupeau d'une centaine de chèvres (Y'a pas de mééééé!!!). Nous finissons notre journée de navigation, alors que le vent commence à monter sérieusement, dans le fond de la baie sauvage et poissonneuse de Mersin Korfesi où notre bonne ancre Spade, bien enfoncée dans la vase, nous permet une fois de plus, de passer une nuit reposante. Le lendemain, profitant d'une légère brise de nord-est, nous quittons le continent turque pour nous retrouver sur l'île grecque de KHIOS. Nous choisissons de garer notre camion flottant dans une marina "en cours de construction" où, à défaut de confort, nous trouvons la protection suffisante pour faire face au coup de Meltem annoncé par la météo pour les jours à venir. L'endroit est particulièrement sordide et Blue Gin se retrouve au milieu de 4 ferries abandonnés là, en phase terminale... Mais les vélos sont sortis des coffres et nous permettent de découvrir la capitale de l'île et son histoire. Patrie d'Homère, l'île est aussi connue (surtout par ses habitants) pour le "Masticha" (mastic), sortent de résine récoltée dans le sud de l'île et dont on tire une subtance qui ressemble au nougat... Le Meltem continuant sa crise de mauvaise humeur, nous louons une voiture et, pendant 2 jours, sillonnons la campagne, la montagne (1299m) et le bord de mer, appréciant à leur juste valeur, des paysages superbes. Le 17 septembre au soir, alors que le Meltem souffle toujours, le skipper, probablement bouleversé d'avoir pris un an de plus au compteur, décide qu'"il y en a marre de ce p... de Meltem à la c..." et que "puisque c'est comme ça, demain, on part vers le sud !" Prochaine escale donc, au sud de KHIOS... |